jeudi 26 mai 2011

Les Saris Roses en avant-première à Planète Honnête

Kim Longinotto a la caméra militante. Féministe. Elle présente en avant-première à Planète Honnête son troisième Opus :
Les saris roses. Roses, de la couleur qu'ont choisie des femmes pour relever le défi de leur dignité dans le nord-est de l'Inde rurale, frappé par l'insalubrité, la pauvreté, l'illettrisme et la surpopulation.

Sampat Pal Devi est à la tête du Gang des saris roses. Sa vocation, venir en aide aux jeunes filles humiliées, violées, battues, et plus généralement aux laissées pour compte. Sa force : sa persévérance. Sa devise : "If you're shy, you'll die" (tu es timide, tu meurs).
Son action : le conseil, le soutien, l'espoir, la médiation et un rôle maternant auprès de jeunes filles désemparées.
Marié de force et mère à 13 ans, Sampat Pal quitte sa famille et son village, dépourvue de toute instruction scolaire.

En 1986, elle fonde le "Pink Gang", groupe d'activistes politiques qui lutte contre les mauvais traitements réservés aux femmes et contre la corruption.
Au travers de ce combat au quotidien au côté des femmes, Kim Longinotto nous révèle une Inde d'une rare violence, pour les femmes enchaînées au poids des traditions. "La lutte pour le changement s'annonce difficile, mais l'espoir subsiste." nous dit la réalisatrice Kim
Longinotto.

Projection en avant-première nationale, vendredi 24 juin à 21H45.
Rediffusion samedi 25 juin à 17H00

mardi 24 mai 2011

Rencontre chamanique en avant-première à Planète Honnête

"Désapprendre pour renaître à la vie". S'il fallait retenir une idée de "Rencontre chamanique, de la France à l'Amazonie, l'Instant magique", le film documentaire
de David Paquin, ce pourrait être celle-là. Car elle nous est utile. Car elle concentre en peu de mots le parcours du réalisateur et balaie une fois pour toutes l'idée spectaculaire et touristique, pour ne pas dire folklorique, que le chamanisme peut engendrer dans un esprit occidental, histoire de masquer une fois de plus la réalité.

Plus qu'un virage, c'est une métamorphose, une lyse _telle que la connaît la chrysalide_ qu'évoque ce "désapprendre..."

C'est ce que vit David Paquin et ce qu'il raconte dans "L'instant magique".
En 2003, il a 36 ans et une quinzaine d'années d'expérience de cadreur-réalisateur et photographe, quand le couperet tombe - cancer - et retombe - incurable.
Il quitte l'hôpital, se rend alors en Amazonie, rencontre des chamans Shuar et guérit en dix jours.

Ce n'est que le début. Commence alors une quête de cette réalité inaccessible à l'esprit occidental tant qu'il est "perdu dans son mental", disent les chamans.

L'acceptation du fait que nous, humains, sommes DE la nature et non étrangers à elle, que les plantes "sont des êtres vivants comme nous" avec "leur propre état de conscience...
Nous arrivons à communiquer avec elles quand nous sommes en transe.
Certaines plantes ne parlent pas tout de suite, elles le font plus tard dans tes rêves. Je vous le dis, les plantes parlent." (chaman Agustin Kajekai).

Depuis, David Paquin est retourné à de nombreuses reprises en Amazonie.
L'an dernier, dans un geste de transmission, il a tourné "L'instant magique".
A notre attention.
Et si tout ceci n'était pas tant magique qu'une affaire de décision, d'acceptation et de persévérance ?

David Paquin présentera son documentaire "

Rencontre Chamanique : De la France à l'Amazonie -

L'Instant magique"

en avant-première nationale, samedi 25 juin à 13h00
au Festival Planète Honnête, en présence de l'équipe de tournage et du chaman Shuar d'Amazonie, Ricardo Tsakimp.

Pour en savoir plus : http://www.davidpaquinkfilms.com/

jeudi 19 mai 2011

Véronique Jannot et son documentaire le 24 juin à Planète Honnête


"Mon engagement pour le Peuple Tibétain est devenu une de mes priorités." La chose est dite.
Après sept films au cinéma, une trentaine de films et feuilletons télé, une dizaine de rôles sur les planches et une petite vingtaine de chansons, Véronique Jannot ne quitte pas pour autant sa carrière artistique.
Elle passe derrière la caméra pour servir la cause du Peuple Tibétain, écrit et réalise Dakinis, le féminin de la Sagesse, qui nous permet de rencontrer le versant féminin du Bouddhisme.
Véronique Jannot a embrassé cette philosophie-religion. S'en est suivi en 2006 son ouvrage Trouver le chemin, paru à 300.000 exemplaires chez Michel Lafon.
Elle préside également l'association Graines d'avenir qu'elle a fondée et qui œuvre pour sauver la culture tibétaine de l'anéantissement par la Chine.

Avec Dakinis..., la réalisatrice touche au cœur du principe féminin tel que l'entend le Bouddhisme. "
Le langage Dakini s’entend dans le silence, se lit dans le noir ou dans l’espace. Ouvrir cette porte , c’est accepter d’entrer dans la dimension de l’impalpable , de l’irrationnel...
Le principe Dakini n’appartient pas qu’aux femmes, de même que le principe masculin n’appartient pas qu’aux hommes. Plus un être devient ouvert et réceptif, plus il se rapproche de ce que l’on appelle : « l’être de sagesse Dakini »" explique la réalisatrice qui rassemble dans son documentaire le portrait de plusieurs femmes de sagesse pour en imprimer le Dakini sur bande vidéo.
Entrer dans son film suppose donc que nous laissions toutes nos connaissances et certitudes à la porte de la salle de projection.

Vendredi 24 juin à 19 heures, Véronique Jannot et son film feront les honneurs au festival Planète Honnête et la réalisatrice répondra aux questions des festivaliers à la fin de la projection. L'un des moments forts de ces trois jours.

Projection de Dakinis, le féminin de la sagesse, vendredi 24 juin à 19h00
suivi d'un débat et signature avec Véronique Jannot.

Pour en savoir plus : http://www.veroniquejannot.com

mardi 17 mai 2011

Vandana Shiva ou la conscience planétaire du Vivant

Physicienne, docteur en philosophie des sciences, écologiste, écrivain, féministe, lauréate du Nobel Alternatif en 1993.
Avec un tel pedigree, pour peu qu'on se regarde le nombril, il y a de quoi se gonfler d'orgueil. Vandana Shiva a préféré porter sa conscience au niveau planétaire.
C'est un tout autre vertige qui peut alors la prendre, celui de la tâche à accomplir pour déjouer les plans de ceux qui s'acharnent à détourner le vivant à leur seul profit et éveiller la conscience de l'humanité sur ce qu'il est.

Alors que les semenciers imposent au Tiers Monde, avec l'aide des gouvernements, les cultures OGM, Vandana Shiva dénonce la biopiraterie, crée Navdanya, une banque de semences et les redistribue aux petits paysans 'fauchés' par la logique des multinationales. Elle s'engage dans le même temps pour le développement d'une agriculture biologique en Inde.
Dans les années quatre-vingt, elle milite activement au sein du "Narmada Bacho Andolan" (Mouvement Sauvons le Narmada) qui s'oppose à la construction d'énormes barrages sur la rivière Narmada, car ils bouleversent l'écosystème et obligent des milliers de paysans pauvres à quitter leur terre.
En tant que femme, elle œuvre pour responsabiliser les femmes dans les exploitations agricoles en Inde, car c'est à ses yeux un gage de leur pérennité. Elle a également créé l'Université des grand-mères afin qu'elles puissent transmettre leurs connaissances aux générations futures.
Au niveau mondial, Vandana Shiva est également sur tous les fronts, s'engageant pour la Paix en Israël, la reconnaissance par le Mexique de ses peuples autochtones, conseillant de nombreux Etats et gouvernements qui la sollicitent...

Le Festival Planète Honnête est heureux d'accueillir,
le samedi 25 juin, Vandana Shiva, grande dame de l'écologie, dont l'oeuvre en Inde est immense, et dont l'action en faveur des paysans et de l'évolution des femmes est une source d'inspiration essentielle.

Conférence de Vandana Shiva sur « Le féminin et l’écologie au cœur de nos actions pour la Planète », le samedi 25 juin à 15 h sur le site du festival.

lundi 16 mai 2011

Pas de retraite pour Sylvie Simon, l'urgence est à la Conscience Planétaire

Journée de synthèse, dimanche 26 juin sera consacré à voir comment réconcilier, articuler, masculin-féminin en chacun de nous et entre nous pour dépasser un dualisme antagoniste qui nous plonge dans le marasme économique, écologique et social, source de la perte de l'Humanité.
Dans ce contexte, la journaliste et écrivain Sylvie Simon donnera à Cadenet une conférence sur le thème "Dépasser ses peurs, à travers l'élévation de conscience"

A plus de 80 ans et toujours à l'œuvre, Sylvie Simon semble avoir franchi le pas qu'elle nous invite à faire, consciente toutefois, comme elle l'écrit en en-tête de son site web qu'il "est plus difficile de désintégrer une croyance qu'un atome" (Albert Einstein). Ce ne sont pas les difficultés qui l'arrêtent.

Entre logique et intuition, Sylvie Simon a choisi les deux. Elle se penche sur les phénomènes dits "paranormaux" avec la même rigueur intellectuelle qui la conduit aujourd'hui à débusquer les mensonges médiatiques sur la santé et l'écologie : sang contaminé, amiante, hormone de croissance, vaccins, OGM, et aujourd'hui gaz de schistes... Par passion autant que par nécessité.
Car son objectif est bien de nous aider à nous élever d'une conscience de consommateur, marionnettes du discours médiatique, vers une conscience d'humains, de citoyens, responsables de leurs choix et de leurs actes.
Le plus tranquillement possible, même si, au début, cela peut secouer !

Conférence de Sylvie Simon dimanche 26 juin à 15 h
Pour en savoir plus : www.sylviesimonrevelations.com

vendredi 13 mai 2011

"La Reine Malade" en avant-première nationale au festival Planète Honnête


Pascal Sanchez a reçu plusieurs prix pour son documentaire de 90 minutes sur le syndrome d'effondrement des abeilles : prix Ecocaméra et meilleure œuvre québécoise/canadienne.
Partout dans le monde, les apiculteurs constatent un taux inquiétant de mortalité au sein de leurs colonies d'abeilles... jusqu'à 80 %.

Dans la Reine Malade, le réalisateur suit un jeune apiculteur, Anicet Desrochers, et son père, dans le cadre majestueux des Hautes-Laurentides.
Sans jamais proférer aucun commentaire, le réalisateur donne la parole exclusive à l'apiculteur et aux autres acteurs de la filière.

On peut alors découvrir un jeune passionné par son métier, qui cultive une intelligence rare dans son exercice, alliant un savoir-faire ancestral et des méthodes ultra-modernes, toujours respectueuses du vivant. Parce que Pascal Sanchez prend son temps dans son film, il nous permet de découvrir le niveau d'écoute des abeilles qu'a atteint Anicet Desrochers, le cheminement de sa réflexion pour sauver les abeilles, et son action au quotidien en articulation avec la nature, faite de succès et d'échecs dont il tire des enseignements.
Loin du catastrophisme et du "sensationnalisme" dont les media ont pris l'habitude de nous nourrir pour, au final, ne parler qu'à notre émotion, Pascal Sanchez, neutre et intelligent derrière la caméra, a su capter l'essence d'une démarche humble et déterminée.

Projection en avant première nationale au festival Planète Honnête, samedi 25 juin à 21h45. www.planetehonnete.org

jeudi 12 mai 2011

Dernière minute : Fatma Bouvet de la Maisonneuve, invitée du Festival

La psychiatre Fatma Bouvet de la Maisonneuve honorera le Festival Planête Honnête de sa présence le vendredi 24 juin.

Par ses activités et ses ouvrages, elle est au cœur du thème retenu cette année : "l'Eco-féminin, l'espoir pour notre terre".
Sa carrière peu commune l'a conduite à mener de front pendant douze ans des activités de psychiatre clinicienne et de cadre dans l'industrie pharmaceutique (elle est à la fois diplômée de médecine avec spécialité et titulaire d'un DESS de marketing). Peu de médecins sont donc fondés autant qu'elle à parler du monde du travail.
Au cours de cette première journée consacrée à l'oppression et l'expression du féminin,
Fatma Bouvet de la Maisonneuve proposera aux festivaliers d'explorer ce monde du travail occidental essentiellement imprégné de la marque du masculin. Le féminin y a-t-il droit de cité ? Les femmes (et hommes) qui veulent "réussir" peuvent-ils y exprimer leur part de féminité ? Quel prix celles qui "réussissent" paient-elles (ils) à leur être profond ? Comment corriger le tir ?
Quelques unes des nombreuses questions auxquelles Fatma Bouvet de la Maisonneuve répondra vendredi de 15 h à 16 h à Cadenet (Vaucluse).

Vendredi 24 juin de 15 h à 16 h

Pour en savoir plus : http://fatmabouvet.com