mardi 23 septembre 2008

BILAN DE LA 1ÈRE ÉDITION DU FESTIVAL PLANÈTE HONNÊTE





                                            Photos: Cathy Perruche
                                               cathyperruche@free.fr




BONJOUR et MERCI à vous tous !!! : les festivaliers, les bénévoles, les réalisateurs, les intervenants, les musiciens, la compagnie théâtrale, les techniciens... et les exposants.

Voilà une semaine que s'est achevée cette première édition du Festival international du Film sur la biodiversité et les Peuples Premiers. Planète Honnête, 4 jours d'échanges par le biais de films, de tables rondes, exposition et rencontres musicales.

Dès sa création, le festival a été inspiré par une démarche de cohérence : 

cohérence entre le lieu et les thématiques choisies : parler de la sauvegarde de la diversité de la nature, tout comme celle des cultures humaines,  dans un lieu qui a mis en place des réalisations écologiques,  avec des personnes qui développent leur conscience planétaire. Cohérence aussi entre les différents membres de l'équipe, dont une majorité de bénévoles, talents multiples et polyvalence, mais focalisés sur un même but. 
Cohérence aussi par la complémentarité de ses supports d'informations et d'émotions :
 l'image, le verbe, la musique... et la dégustation ( nourriture et vin bio), et le tout véhiculé par les sens.

L'éco-rencontre avec le Pr Séralini sur le thème "nourrir la planète" a attiré deux cents personnes et la table ronde sur la biodiversité autour de Jean-marie Pelt en a réuni encore plus.
 Les échanges avec l'auditoire pendant le débat se sont poursuivis individuellement lors des séances de signatures.


Ce festival a été un succès, par sa fréquentation, plus de 1200 personnes sont venues !
 En provenance des villages  du Lubéron, de Manosque, de Marseille, de Paris et Lille.
Un public hétérogène, de toute générations , des élèves d'une école de Montessori, en passant par des viticulteurs de la région, et bien sûr des professionnels du documentaire.

Les deux documentaires en avant-première nationale, La fièvre de l'or, d'olivier Weber 
et Nos enfants nous accuseront, de Jean-Paul Jaud, ont attiré un public avide de réponses sur les problèmes de pollution et sur les questionnements relatifs à l'alimentation biologique et aux cantines bio en particulier.

La majorité des documentaires présentés étaient des inédits, en provenance d'Australie, du Brésil, des Philippines, du Québec. Dont certains ont été tournés et montés par des réalisateurs autochtones, qui ont ainsi documenté leur réalité de l'intérieur.

Les réalisateurs majoritairement présents ont permis de nourrir un débat autour de films comme celui sur "la parole" de Pierre Rabhi, celui sur l'ethnie des Palawans aux Philippines,
 celui sur une chamane mongole... et bien d'autres, témoins de l'inscription des peuples premiers dans le monde d'aujourd'hui, qui met trop souvent leur culture en péril.

Le souhait de la déléguée générale du festival, entourée de son équipe de sélection est promouvoir :
 des documentaires de création, des films d'auteur qui ne trouveraient pas forcément leur place dans le formatage de la télévision ;
et projeter, en avant-première, des documentaires, avant leur sortie sur grand écran.

Succès aussi de par la chaleureuse ambiance qui y a régné aux dires de tous. Elle est sans doute dûe à la beauté naturelle du site, à son aménagement, et à sa mise en lumière, le soir, lesquels ont soufflé un esprit d'harmonie parmi tous les participants.

Avec une mention spéciale pour les séances nocturnes en plein air, sur écran géant.

Sans oublier l'exceptionnelle exposition Huichol mise en scène dans une yourte...

Des graines ont été semées...Il reste encore fort à faire! ...L'aventure continue ! Le prochain festival se profile à l'horizon 2009, avec une nouvelle thématique, et un souci constant de cohérence dans le choix des documentaires et des conférences.
 Avec en écho, comme lors de cette première édition du festival, le désir de favoriser l'esprit
d'harmonie dans les différences et d'approfondir une réflexion éthique.

NB. Merci aussi à la municipalité de Cadenet, et à nos chers voisins, qui nous ont aidé pour la logistique parking... ainsi qu'aux média
 ( presse, radio, TV) qui ont contribué à faire connaitre ce nouveau festival.

Merci également à tous nos ami/ es qui nous ont soutenu en amont et pendant cette aventure.

Merci enfin à Dame Nature, pour sa clémence, trois jours 
sur quatre (!)


PS  Vous rappelez-vous ces jolies couvertures couleur vert pomme mises à votre disposition pour vous tenir chaud en plein air jusqu'au samedi soir? Certains ont omis de les rendre à la sortie. Si ils ou elles se reconnaissent, ce serait sympa de venir les déposer, soit à l'Office de Tourisme de Cadenet ( 9h-12h : 14h-17h), ou même directement sur place en téléphonant au préalable au : 04 90 08 88 08. Merci d'avance !


 
  

samedi 6 septembre 2008

Ne manquez pas les projections nocturnes du festival sous le ciel étoilé du Lubéron

Dès l'ouverture du festival le 10 septembre , projection en avant-première du film "la fièvre de l'or' d'Olivier Weber. www.lafievredelor.com
 et en clôture le 13 septembre  encore en avant-première, le documentaire percutant de Jean Paul Jaud " Nos enfants nous accuseront" www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com

A ne pas manquer également
 "Pinirop, le jour où j'ai vu l'homme blanc" de Mari Corréa
et "Le chamane, , son neveu et le capitaine" de Pierre Boccanfuso

mercredi 27 août 2008

Pour ceux qui ne connaissent pas encore TERRE Tv.

Terre Tv, l'incontournable Télévision Web sur le développement durable.
24/24, Terre Tv met le respect de l'environnement en images avec films et débats.

mercredi 13 août 2008

EXPOSITION DES OEUVRES HUICHOL " VISIONS DE L'ESPRIT"

Nous aurons le plaisir de présenter dans la salle culturelle de Cadenet " La Laitière", l'exposition 'VISIONS D'ESPRIT" qui est composée de tableaux et d'objets d'artistes contemporains HUICHOL.
Lors du vernissage de l'exposition, le 10 septembre,
 une présentation à l'univers des Huichols sera assurée par Denis LEMAISTRE 

Denis LEMAISTRE est ethonologue, et a travaillé pendant plus de 20 ans auprès des Indiens Huichols. Il est l'auteur du livre " Le chamane et son chant" où il élucide le sens et l'évolution des chants et des rituels des Indiens Huichols du Mexique.


Une yourte mongole situé sur le site du festival, abritera une partie de l'exposition.

L'exposition à lieu du 10 au 15 septembre.

mardi 5 août 2008

Quelques films de la programmation en cours du festival Planète Honnête








En avant-première

Un documentaire d'Eric Grinda   Artisan 14  
 " Pierre Rabhi nous parle de son mouvement: 
             Terre & Humanisme."

Ce témoignage souhaité par Pierre Rabhi ( écologiste reconnu) ou il s'explique en détails sur la charte du mouvement qu'il a fondé (mouvement pour la Terre & l'Humanisme). Ce document filmique est composé de constats et de propositions ( 12) qui nous concernent tous: Déconnection entre l'humain et la nature, relocalisation de l'économie, une autre éducation...






Nous avons aussi le plaisir de vous faire part de quelques films sélectionnés venant des quatre coins du monde.








Un film de Pierre Boccanfuso "Le chamane, son neveu et le capitaine" 87'

Sur l'île philippine de Palawan, Medsinu succède à son père en devenant le chaman d'une société isolée, vivant en forêt. A la fois guérisseur et juge de droit coutumier, Medsina perpétue les traditions ancestrales. Il doit faire face aux pressions croissantes du monde moderne incarné par les Visaya, philippins vivant sur la côte à la lisière de la forêt.
A la mort de son père , Issad devient chef de famille mais tombe malade. Ne pouvant plus assurer les durs travaux de la terre, il va sur la côte et intègre la milice du capitaine, responsable du district et représentant du gouvernement philippin. Pour soigner son mal, Issad doit alors choisir entre la médecine traditionnelle palawan et la médecine moderne, avec une éventuelle opération à la  ville lointaine . Va--il braver l'interdit du chaman opposé à la médecine moderne et aux traditions Visaya?...
Derrière les péripéties de la vie de chaque personnage du film, c'est l'avenir de la société Palawan, sa survie ou sa disparition, qui se joue sous les yeux du spectateur.























Le film De Mari Corréa  

"Pinirop, le jour où j'ai vu l'homme blanc"  83'

En 1964, s'opère le premier contact entre les indiens Ikpeng et l'homme blanc dans une région proche de la rivière Xingu dans le Mato Grosso. Alternant entre passé et présent, les Ikpeng évoquent dans un mélange de tristesse et d'humour, les précieux souvenirs de ces moments et interprètent les épisodes auxquels les Blancs et leurs caméras n'assistèrent pas. 
   











































jeudi 31 juillet 2008

BIODIVERSITÉ & PEUPLES PREMIERS

L'avenir des Peuples Premiers et celui de la biodiversité sont intimement liés à la sauvegarde de toute vie sur notre planète.
Car si l'on considère la biodiversité comme l'héritage biologique et culturel de la planète, on s'aperçoit que les Peuples Premiers , parce qu'ils sentent en inter-relation avec toutes les espèces vivantes, sont les garants du respect de la terre.

Pour les Peuples Premiers, la terre, c'est la Terre-Mère, car elle est à la fois:
- Terre-nourricière, porteuse du vivant
- Terre-territoire, berceau de leurs Ancêtres et de leur culture
- Terre-espace/temps sacré qui conjuguée aux autres éléments, féconde leurs mythes et leurs rites.

Certes pour les occidentaux, la terre est également perçue comme nourricière, puisqu'on la retrouve sous forme d'aliments, plus ou moins pollués, dans notre assiette. Mais elle est le plus souvent perçue comme seule valeur marchande, qui peut-être dénaturée voire spoliée, sans conscience pour la vie qu"elle véhicule.

Tandis que la vision du monde des Peuples Premiers s'incarne dans une relation d'amour avec la nature, et dans des valeurs faites de solidarité entre les personnes et de respect de tout être
vivant.

C'est en s'inspirant de ces valeurs et en les transposant aux diverses problématiques environnementales, économiques et sociales dont souffre notre monde que nous pouvons contribuer à l'émergence d'une conscience collective porteuse de vivant, essentielle à la sauvegarde de la biodiversité et à la survie de la planète.

Et le festival Planète Honnête participe pleinement de cette conscience -là

mercredi 18 juin 2008

Le programme du festival est désormais disponible en ligne !

jeudi 5 juin 2008

Communiqué de presse

Du 10 au 13 septembre 2008, premier festival international du documentaire et des éco-rencontres sur la biodiversité et les Peuples Premiers à Cadenet ( Vaucluse) dans un site naturel préservé au pied du Lubéron. Des conférences, des films, et des tables rondes, permettront de partager des connaissances transversales sur trois thèmes essentiels à l'avenir de l'humanité :  la biodiversité, l'eau et l'alimentation.
Une exposition inédite d'art des indiens Huichol , des films et des documentaires seront présentés en avant-première. 

Seront présents entre autres Jean-Marie PELT, directeur de l'institut Européen d'Ecologie,
 et le Professeur Gilles-Eric SERALINI,expert pour le gouvernement français et la communauté européenne sur les questions génétiques et les OGM.

Le festival est ouvert à tous, dans la limite des places disponibles.

L'accès au site, aux animations et aux concerts est gratuit, une participation sera demandée pour certaines activités afin de soutenir l'action de Planète Honnête envers la biodiversité et les Peuples Premiers.

Planète Honnête

Contact: Lucrécia Zendejas  - Presse/ communication









mercredi 4 juin 2008


En avant- première
Exposition d'art chamanique le 6 septembre 2008 à Cadenet dans le cadre du festival International du documentaire sur la Biodiversité et les Peuples Premiers .

Tableaux et objets d'artistes contemporains HUICHOL

Depuis plus de cinquante ans, des Indiens du Mexique et du Pérou
ont développé de nouvelles formes d'expression artistique qui associent des éléments traditionnels et modernes.
C'est un art vivant, connecté à la nature et au sacré, porteur de force d'énergie et de beauté.
Cette exposition inédite en France vous présente une trentaine d'oeuvres d'une dizaine d'artistes contemporains dont plusieurs de renommée internationale, comme José Bénitez Sanchez, Maximino Renteria de la Cruz et José Montoya, ainsi que Francisco Montes.
La plupart de ces tableaux et de ces objets sont réalisés avec une technique originale consistant à coller des fils ou des perles sur des plaques ou des sculptures de bois. Chaque pièce nécessite un long travail de précision et d'habileté, qui peut durer jusqu'à trois mois pour les grands formats.
Ces tableaux et ces objets sont uniques parce qu'ils transmettent une tradition ancestrale préhispanique et rapportent des expériences visionnaires, résultat de quêtes de vision, d'états modifiés de conscience obtenus par l'ingestion du cactus sacré (peyolt) ou de la liane (ayahuasca) lors de cérémonies et de pèlerinages.
Ce don visionnaire ( " nierika") ne s'acquiert qu'au prix d'années d'initiation. Pour les Huichols, qui n'ont pas d'écriture, la Connaissance se transmet par des visions , dons des Dieux. Les Huichols se considèrent comme les gardiens de la Tradition Primordiale et ils essayent de la refléter physiquement et spirituellement. C'est pourquoi ces tableaux ne sont pas de simples images ni des représentations mais des créations inspirées, véritables miroirs des Dieux.

La dernière grande exposition de tableaux Huichol a lieu en 1985 à Paris à l'institut Culturel du Mexique.