jeudi 28 avril 2011

VENEZ NOUS REJOINDRE DU 24 AU 26 JUIN 2011 !

L’Association Planète Honnête a le plaisir de vous convier, du vendredi 24 au dimanche 26 juin, à la troisième édition du Festival International du Documentaire et Rencontres sur la Biodiversité et les Peuples Premiers.

Au cours du Festival, une quinzaine de films documentaires et de fiction internationaux seront projetés, dont certains en exclusivité, d’autres en présence de leur réalisateur(trice). Cette programmation donne à voir combien le degré de civilisation de l’humain se mesure à l’harmonie qu’il est capable de développer avec la Planète! Aujourd’hui, notre « petit jardin », c’est elle.

Également un cycle de conférences, les éco-rencontres, avec pour thème de cette édition : « L'éco-féminin : l’espoir pour notre terre ! ».

La réflexion progressera sur trois jours au rythme des rencontres entre le public et des intervenants de renom : Vandana Shiva, Sylvie Simon, Patrice Van Eersel, Géraldine Le Roux....

Et la participation exceptionnelle de Véronique Jannot.

Nous désirons, à travers le cycle de conférences axé sur « L'éco-féminin : l’espoir pour notre terre ! » ouvrir un espace où l’on abandonne le mode de pensée dualiste et antagoniste qui nous conduit à opposer masculin-féminin, humain-nature, raison-émotion, pour élargir notre pensée à des paradigmes globaux.

Certains nous donnent un aperçu de ce monde possible, à l’image de celui que bâtissent les Aborigènes, ou les Nenets (nomades de Sibérie), qui ne connaissent ni rapport de force, ni soumission, juste une solidarité indispensable

mardi 26 avril 2011

La Bolivie accorde à la nature des droits, comme pour l’homme

BOLIVIE — La Ley de Derechos de la Madre Tierra (La Loi de la Terre Mère) est la nouvelle loi adoptée par le gouvernement d’Evo Morales. Celle-ci, qui a la particularité d’être la première du genre, accorde à la nature des droits, comme pour l’homme.

La Ley de Derechos de la Madre Tierra vise à encourager une modification majeur des comportements envers l’environnement. Une série de nouveaux droits ont été établis pour la nature : le droit à la vie, le droit à l’eau et à l’air pur, le droit à la réparation des moyens de subsistance affectés par les activités de l’homme et le droit d’être exempt de toute pollution.

La Bolivie est l’un des pays les plus pauvres d’Amérique du Sud et voit ses populations rurales souffrir de la pauvreté des récoltes agricoles, principalement dûe aux aléas climatiques comme les inondations et les sécheresses. Les températures dans ce pays devraient atteindre une évolution de 4°c au cours des 100 prochaines années, tandis que la plupart de ses glaciers sont susceptibles de fondre d’ici les 20 prochaines années.

Sous la présidence d’Evo Morales, le gouvernement bolivien mettra en place un ministère de la Terre Mère et s’engage à donner aux collectivités le pouvoir de surveiller et de contrôler les industries et les entreprises qui porteraient atteinte à l’environnement.

La croyance est que les entités industrielles peuvent apprendre des traditions des populations autochtones qui ont un profond respect pour l’environnement, au travers de la notion de « Pachamama » ou l’entité spirituelle semblable à la Terre Mère.

Il n’est pas clair à ce stade comment la législation quelque peu abstraite sera mis en œuvre. L’Etat devra veiller à un équilibre entre les droits de la nature et la réglementation des industries, comme l’exploitation minière qui contribuent à une part importante du PIB du pays en rapportant quelques 500 millions de dollars par an.

Source; Ecologie.tv