mardi 17 mai 2011

Vandana Shiva ou la conscience planétaire du Vivant

Physicienne, docteur en philosophie des sciences, écologiste, écrivain, féministe, lauréate du Nobel Alternatif en 1993.
Avec un tel pedigree, pour peu qu'on se regarde le nombril, il y a de quoi se gonfler d'orgueil. Vandana Shiva a préféré porter sa conscience au niveau planétaire.
C'est un tout autre vertige qui peut alors la prendre, celui de la tâche à accomplir pour déjouer les plans de ceux qui s'acharnent à détourner le vivant à leur seul profit et éveiller la conscience de l'humanité sur ce qu'il est.

Alors que les semenciers imposent au Tiers Monde, avec l'aide des gouvernements, les cultures OGM, Vandana Shiva dénonce la biopiraterie, crée Navdanya, une banque de semences et les redistribue aux petits paysans 'fauchés' par la logique des multinationales. Elle s'engage dans le même temps pour le développement d'une agriculture biologique en Inde.
Dans les années quatre-vingt, elle milite activement au sein du "Narmada Bacho Andolan" (Mouvement Sauvons le Narmada) qui s'oppose à la construction d'énormes barrages sur la rivière Narmada, car ils bouleversent l'écosystème et obligent des milliers de paysans pauvres à quitter leur terre.
En tant que femme, elle œuvre pour responsabiliser les femmes dans les exploitations agricoles en Inde, car c'est à ses yeux un gage de leur pérennité. Elle a également créé l'Université des grand-mères afin qu'elles puissent transmettre leurs connaissances aux générations futures.
Au niveau mondial, Vandana Shiva est également sur tous les fronts, s'engageant pour la Paix en Israël, la reconnaissance par le Mexique de ses peuples autochtones, conseillant de nombreux Etats et gouvernements qui la sollicitent...

Le Festival Planète Honnête est heureux d'accueillir,
le samedi 25 juin, Vandana Shiva, grande dame de l'écologie, dont l'oeuvre en Inde est immense, et dont l'action en faveur des paysans et de l'évolution des femmes est une source d'inspiration essentielle.

Conférence de Vandana Shiva sur « Le féminin et l’écologie au cœur de nos actions pour la Planète », le samedi 25 juin à 15 h sur le site du festival.

lundi 16 mai 2011

Pas de retraite pour Sylvie Simon, l'urgence est à la Conscience Planétaire

Journée de synthèse, dimanche 26 juin sera consacré à voir comment réconcilier, articuler, masculin-féminin en chacun de nous et entre nous pour dépasser un dualisme antagoniste qui nous plonge dans le marasme économique, écologique et social, source de la perte de l'Humanité.
Dans ce contexte, la journaliste et écrivain Sylvie Simon donnera à Cadenet une conférence sur le thème "Dépasser ses peurs, à travers l'élévation de conscience"

A plus de 80 ans et toujours à l'œuvre, Sylvie Simon semble avoir franchi le pas qu'elle nous invite à faire, consciente toutefois, comme elle l'écrit en en-tête de son site web qu'il "est plus difficile de désintégrer une croyance qu'un atome" (Albert Einstein). Ce ne sont pas les difficultés qui l'arrêtent.

Entre logique et intuition, Sylvie Simon a choisi les deux. Elle se penche sur les phénomènes dits "paranormaux" avec la même rigueur intellectuelle qui la conduit aujourd'hui à débusquer les mensonges médiatiques sur la santé et l'écologie : sang contaminé, amiante, hormone de croissance, vaccins, OGM, et aujourd'hui gaz de schistes... Par passion autant que par nécessité.
Car son objectif est bien de nous aider à nous élever d'une conscience de consommateur, marionnettes du discours médiatique, vers une conscience d'humains, de citoyens, responsables de leurs choix et de leurs actes.
Le plus tranquillement possible, même si, au début, cela peut secouer !

Conférence de Sylvie Simon dimanche 26 juin à 15 h
Pour en savoir plus : www.sylviesimonrevelations.com

vendredi 13 mai 2011

"La Reine Malade" en avant-première nationale au festival Planète Honnête


Pascal Sanchez a reçu plusieurs prix pour son documentaire de 90 minutes sur le syndrome d'effondrement des abeilles : prix Ecocaméra et meilleure œuvre québécoise/canadienne.
Partout dans le monde, les apiculteurs constatent un taux inquiétant de mortalité au sein de leurs colonies d'abeilles... jusqu'à 80 %.

Dans la Reine Malade, le réalisateur suit un jeune apiculteur, Anicet Desrochers, et son père, dans le cadre majestueux des Hautes-Laurentides.
Sans jamais proférer aucun commentaire, le réalisateur donne la parole exclusive à l'apiculteur et aux autres acteurs de la filière.

On peut alors découvrir un jeune passionné par son métier, qui cultive une intelligence rare dans son exercice, alliant un savoir-faire ancestral et des méthodes ultra-modernes, toujours respectueuses du vivant. Parce que Pascal Sanchez prend son temps dans son film, il nous permet de découvrir le niveau d'écoute des abeilles qu'a atteint Anicet Desrochers, le cheminement de sa réflexion pour sauver les abeilles, et son action au quotidien en articulation avec la nature, faite de succès et d'échecs dont il tire des enseignements.
Loin du catastrophisme et du "sensationnalisme" dont les media ont pris l'habitude de nous nourrir pour, au final, ne parler qu'à notre émotion, Pascal Sanchez, neutre et intelligent derrière la caméra, a su capter l'essence d'une démarche humble et déterminée.

Projection en avant première nationale au festival Planète Honnête, samedi 25 juin à 21h45. www.planetehonnete.org

jeudi 12 mai 2011

Dernière minute : Fatma Bouvet de la Maisonneuve, invitée du Festival

La psychiatre Fatma Bouvet de la Maisonneuve honorera le Festival Planête Honnête de sa présence le vendredi 24 juin.

Par ses activités et ses ouvrages, elle est au cœur du thème retenu cette année : "l'Eco-féminin, l'espoir pour notre terre".
Sa carrière peu commune l'a conduite à mener de front pendant douze ans des activités de psychiatre clinicienne et de cadre dans l'industrie pharmaceutique (elle est à la fois diplômée de médecine avec spécialité et titulaire d'un DESS de marketing). Peu de médecins sont donc fondés autant qu'elle à parler du monde du travail.
Au cours de cette première journée consacrée à l'oppression et l'expression du féminin,
Fatma Bouvet de la Maisonneuve proposera aux festivaliers d'explorer ce monde du travail occidental essentiellement imprégné de la marque du masculin. Le féminin y a-t-il droit de cité ? Les femmes (et hommes) qui veulent "réussir" peuvent-ils y exprimer leur part de féminité ? Quel prix celles qui "réussissent" paient-elles (ils) à leur être profond ? Comment corriger le tir ?
Quelques unes des nombreuses questions auxquelles Fatma Bouvet de la Maisonneuve répondra vendredi de 15 h à 16 h à Cadenet (Vaucluse).

Vendredi 24 juin de 15 h à 16 h

Pour en savoir plus : http://fatmabouvet.com

jeudi 28 avril 2011

VENEZ NOUS REJOINDRE DU 24 AU 26 JUIN 2011 !

L’Association Planète Honnête a le plaisir de vous convier, du vendredi 24 au dimanche 26 juin, à la troisième édition du Festival International du Documentaire et Rencontres sur la Biodiversité et les Peuples Premiers.

Au cours du Festival, une quinzaine de films documentaires et de fiction internationaux seront projetés, dont certains en exclusivité, d’autres en présence de leur réalisateur(trice). Cette programmation donne à voir combien le degré de civilisation de l’humain se mesure à l’harmonie qu’il est capable de développer avec la Planète! Aujourd’hui, notre « petit jardin », c’est elle.

Également un cycle de conférences, les éco-rencontres, avec pour thème de cette édition : « L'éco-féminin : l’espoir pour notre terre ! ».

La réflexion progressera sur trois jours au rythme des rencontres entre le public et des intervenants de renom : Vandana Shiva, Sylvie Simon, Patrice Van Eersel, Géraldine Le Roux....

Et la participation exceptionnelle de Véronique Jannot.

Nous désirons, à travers le cycle de conférences axé sur « L'éco-féminin : l’espoir pour notre terre ! » ouvrir un espace où l’on abandonne le mode de pensée dualiste et antagoniste qui nous conduit à opposer masculin-féminin, humain-nature, raison-émotion, pour élargir notre pensée à des paradigmes globaux.

Certains nous donnent un aperçu de ce monde possible, à l’image de celui que bâtissent les Aborigènes, ou les Nenets (nomades de Sibérie), qui ne connaissent ni rapport de force, ni soumission, juste une solidarité indispensable

mardi 26 avril 2011

La Bolivie accorde à la nature des droits, comme pour l’homme

BOLIVIE — La Ley de Derechos de la Madre Tierra (La Loi de la Terre Mère) est la nouvelle loi adoptée par le gouvernement d’Evo Morales. Celle-ci, qui a la particularité d’être la première du genre, accorde à la nature des droits, comme pour l’homme.

La Ley de Derechos de la Madre Tierra vise à encourager une modification majeur des comportements envers l’environnement. Une série de nouveaux droits ont été établis pour la nature : le droit à la vie, le droit à l’eau et à l’air pur, le droit à la réparation des moyens de subsistance affectés par les activités de l’homme et le droit d’être exempt de toute pollution.

La Bolivie est l’un des pays les plus pauvres d’Amérique du Sud et voit ses populations rurales souffrir de la pauvreté des récoltes agricoles, principalement dûe aux aléas climatiques comme les inondations et les sécheresses. Les températures dans ce pays devraient atteindre une évolution de 4°c au cours des 100 prochaines années, tandis que la plupart de ses glaciers sont susceptibles de fondre d’ici les 20 prochaines années.

Sous la présidence d’Evo Morales, le gouvernement bolivien mettra en place un ministère de la Terre Mère et s’engage à donner aux collectivités le pouvoir de surveiller et de contrôler les industries et les entreprises qui porteraient atteinte à l’environnement.

La croyance est que les entités industrielles peuvent apprendre des traditions des populations autochtones qui ont un profond respect pour l’environnement, au travers de la notion de « Pachamama » ou l’entité spirituelle semblable à la Terre Mère.

Il n’est pas clair à ce stade comment la législation quelque peu abstraite sera mis en œuvre. L’Etat devra veiller à un équilibre entre les droits de la nature et la réglementation des industries, comme l’exploitation minière qui contribuent à une part importante du PIB du pays en rapportant quelques 500 millions de dollars par an.

Source; Ecologie.tv